L’urbanisation de la ville touristique de Dassa-Zoumè, chef-lieu et porte d’entrée du département des Collines, n’est pas accompagnée par une politique adéquate de gestion des déchets comme le cas tout au moins des villes du Grand Nokoué (Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Sèmè-Kpodji et Ouidah) avec la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS).
Ainsi, non seulement des petits dépotoirs pullulent le long des artères routières, l’incinération et l’enfouissement des déchets sont des pratiques courantes à Dassa au mépris des règles environnementales et sanitaires. C’est une gestion hasardeuse et dichotomique sans planification. Ainsi, les systèmes de gestion des déchets ménagers sont quasi inexistants. Cette situation affecte la santé de la population et pourrait même entrainer la pollution de la nappe phréatique à long terme. Il urge que les autorités compétentes de la ville de Dassa-Zoumè mettent en place des systèmes de gestion intégrée et efficace des déchets solides ménagers.