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GBODJO : Les voies transformées en poubelle à ciel ouvert

Comme beaucoup de quartiers de l’arrondissement d’Abomey-Calavi, GBODJO est situé dans une zone en pente. Cela fait que depuis plusieurs décennies, ce quartier est en proie à l’érosion des sols qui ne cesse de dégrader les voies. Il est donc très difficile de circuler normalement dans le quartier avec un véhicule. Ainsi, à défaut de rester les bras croisés face à cela, les populations ont trouvé une solution insolite. Il s’agit de remplir les sillons creusés par l’eau de ruissellement avec des ordures. Cette pratique qui à la base se veut réparatrice engendre encore plusieurs autres problèmes.

Problème d’hygiène

Déverser des ordures sur une voie, quelle que soit la bonne intention cachée derrière cette action, doit être proscrit. En effet, ce n’est ni plus ni moins qu’un manque criard d’hygiène, puisqu’à chaque déversement d’ordures, le quartier sent très mauvais. 

Aussi, voir des ordures ainsi déversées sur des voies publiques n’a rien d’esthétique. C’est un spectacle assez désagréable qui s’offre à la vue. De plus, cela attire un très grand nombre de grosses mouches qui prennent d’assaut tout le quartier. 

Solution non viable

Il est vrai que le déversement d’ordures dans les sillons creusés par l’eau de ruissellement est quelque peu utile. Cependant, cette solution n’est pas viable sur le long terme. Cela s’apparente plutôt à un pansement posé sur une fracture ouverte.

En effet, à chaque nouvelle pluie, tous les déchets déversés sur les voies sont drainés par l’eau de ruissellement. Cela laisse à nouveau le quartier dans un état très dégradé. Malheureusement, de nouvelles ordures sont déversées le lendemain, et le cycle recommence encore et encore.

Tout cela n’est pas de la faute des populations. Ils essaient à leur manière de résoudre un problème, même si leur solution ne fait effet que le temps de la survenue d’une nouvelle pluie. Il n’y a que les autorités publiques en particulier le maire de la commune d’Abomey-Calavi qui puisse résoudre ce problème une fois pour toute. Les moyens pour résoudre ce problème ne sont malheureusement pas à la portée de la pauvre population.

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