Dans le domaine académique, plus précisément à l’Université d’Abomey-Calavi, le constat est parlant. Les poubelles installées de part et d’autre par les autorités universitaires semblent déplaire aux usagers. En effet, dans ce temple de savoir, des ordures éparpillées au sol cohabitent avec des poubelles. Le geste juste et bénin à poser pendant le dépôt des débris dans les sacs à ordures fait défaut.
Cette situation apparemment inoffensive salit lentement l’UAC et affecte négativement le cadre académique et professionnel. Pourtant, l’établissement public administratif abrite un Centre Interfacultaire de Formation et de Recherche en Environnement pour le Développement durable (CIFRED). Toutefois, l’heure n’est pas adéquate pour indexer les fautifs. Il est encore possible de soutenir les efforts du gouvernement béninois et des structures centrales et décentralisées sur le plan environnemental.
Dans l’urgence, il est important de conscientiser les étudiants sur les gestes quotidiens à poser pour préserver leur environnement. Pour ce faire, les autorités publiques peuvent associer une civic tech verte pour conduire des campagnes régulières de sensibilisation. L’autorité rectorale doit aussi attirer l’attention des agents collecteurs de déchets sur la nécessité de garder les poubelles et leurs alentours propres.
L’Université est un centre de savoir et d’excellence. La rigueur qui la caractérise doit être visible dans tous les domaines. Il est urgent de maintenir propre, agréable et vivable le cadre dans lequel il est logé.